ANDRÉ CROIZÉ

André Croizé, (1897-1984), a obtenu la médaille militaire et la croix de guerre en 14/18, il est Chevalier de la Légion d’Honneur.

Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il réalise notamment deux groupes d’immeubles à Colombes en 1928 et 1929. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il intègre le Front National des Architectes, mouvement résistant.

Après la Libération, il est nommé architecte en chef de la reconstruction pour le département de l’Aisne, ce qui va l’amener notamment à travailler dès 1944 sur la reconstruction de ville basse de Laon et la conception de son église Notre-Dame du Sauvoir, labellisée « Patrimoine du XXème siècle ».

Notre Dame du Sauvoir

On lui doit également d’autres réalisations comme l’immeuble « Védé » à Hirson, le quartier du Vert-Bois et la tour Dampierre à Saint Dizier, un immeuble à Paris Place Rodin où il avait ses bureaux.

Paris
Paris – Place Rodin
Paris – Poincarré

Il a été Président de l’Union des Architectes Français, membre du comité de rédaction de la revue l’Architecture Française.

Il est l’auteur d’articles publiés notamment dans la revue « Techniques & architecture » en 1944 et 1946, consacré aux rapports qu’il estime nécessaires entre ingénieurs et architectes. En effet, l’enseignement en architecture aux Beaux-Arts est orienté entre les deux guerres vers l’art, et néglige la formation technique.

André Croizé, tenant du courant dit « mouvement moderne », est proche des idées de Le Corbusier : il s’insurge contre cette orientation purement artistique et prône le rapprochement entre architectes et ingénieurs.

Il est sensible aux idées nouvelles comme l’emploi du béton, la préfabrication, l’industrialisation des procédés de construction.

Il est âgé de soixante-seize ans lorsqu’il construit notre résidence, une de ses dernières réalisations.

Rôtisserie Périgourdine